Publié dans arts plastiques, peinture, sculpture

Jane Appleton et Didier Simon

Jane Appleton, a d’abord étudié la joaillerie moderne à Epsom en Angleterre, puis s’est formée au design tridimensionnel avec des matières telles que le bois, le métal, la céramique ou encore le plastique. Elle pratique volontiers le mélange des genres avec un esprit ouvert, chaque création étant une expérience unique où tout est possible.
Ces toiles les plus récentes cherchent à capturer des moments fugaces et éphémères dans un flou de mouvement. « Combinées avec son amour de la couleur, ces pièces fraîches et vivantes reflètent un esprit dynamique, offrant des œuvres pleines d’audace, de confiance et d’optimisme ».

Didier Simon est un enfant du pays marqué par la culture de la vigne. Il aime les vieux outils, les traditions et les coutumes de sa région. Il se définit comme un sculpteur qui recycle les outils perdus ou oubliés par le temps pour  leur donner une deuxième vie.

Il s’est ainsi constitué un  bestiaire original et amusant et laisse libre cours à son imagination et à sa créativité. Les  bateaux également sculptés à partir de pièces de récupération sont un autre thème de prédilection pour l’artiste : ils représentent la Méditerranée chère à son cœur, ainsi que sa passion pour les voyages et son désir d’évasion.

Quelques mots de Jane à propos de cette nouvelle exposition

« J’ai  rassemblé cette collection pour célébrer ma vie en France ; la couleur, les gens, les coutumes et la musique. D’un travail complètement nouveau sur la représentation allégorique de la France – la cocarde de Marianne, à la nature des vignobles et des scènes villageoises vernaculaires, voilà ce qui en fin de compte nous  a amené ici, au Coin d’Art aujourd’hui !

Mon intérêt pour différents matériaux et techniques est à tout jamais objet d’ exploration. Des huiles aux encres, de la photographie au collage, il y a tant d’avenues à suivre.

Comme artiste, j’ai  le sentiment qu’il est d’une ultime importance de suivre son âme, de se mettre au défi  à chaque occasion, et de ne jamais rester  immobile. Il y a tant à voir et à apprécier et jamais assez de temps pour tout dans la vie, mais je tente  le coup. » Jane Appleton.

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 Jane Appleton says of this exhibition: I put together this collection to celebrate my life in France; its colours, people, customs and music. From a complete reworking of the national allegorical representation of France – the Cockade de Marianne, to the nature of the vineyards and vernacular village scenes. After all, it’s what has brought us here to Le Coin d’Art today! My interest in different materials and techniques is forever being explored. From oils to inks, photography to collage, there are so many exciting avenues to follow. As an artist I feel it is ultimately important to follow the soul, challenge yourself at every opportunity and never stand still. There is so much to enjoy and see and never enough time in life to get through it all, but I’ll give it a go!

Didier Simon says about his work:  I have always been passionate about old tools, art and DIY and it was during a conversation with friends that, launched by their challenge, I first had the inspiration for my works, giving life to animals thanks to old tools. I was then able to mix my different passions: imagination, sculpture, art, welding. That’s how my first birds were born. Over the weeks and months, I let my ideas flow and my menagerie came to life: birds, chickens, dogs, horses, turtles… Liking challenges, I let myself go on to other projects such as boats.  One thing is certain: the project has to please me for me to have the interest in working on it.

Publié dans arts plastiques, peinture

Martha Arango et Carole Dureau

Martha Arango est née au Mexique. Après des études à l’Ecole des Beaux-arts de Mexico,  elle explore  la céramique et la poterie indigène en Amérique centrale puis elle part en Europe et travaille à Berlin durant 5 années, avant de s’installer dans le sud de la France. Dans son atelier de Fontès, dans l’Hérault, Martha expérimente la sculpture en utilisant divers matériaux naturels et recyclés : tissus, papier, carton, cellulose, terres d’ocres. Ses thèmes de prédilection sont la nature, l’environnement et la conscience de l’homme. Elle considère l’art comme une voie de développement de la personne et de son bien-être. Sa vision se nourrit de ses expériences, de ses voyages, de ses impressions et de ses rencontres. Récemment elle a créé  une pâte à base de ouate cellulosique, dont le modelage rappelle le travail de l’argile et qui au séchage devient une matière solide avec la même consistance que la terre cuite.

Carole Dureau a 51 ans. Elle est peintre en décors de métier, spécialiste du trompe l’œil depuis 2009 et maîtrise parfaitement les techniques de son art. Elle a également travaillé dans un atelier de relooking de meubles. Elle réalise aussi des tableaux sur commande, des portraits (sur tissu). Elle enseigne depuis quelques années le métier de peintres en décors et elle est habilitée comme jury à en délivrer le diplôme. Elle peint des tableaux où le réalisme se mêle avec le graphisme, par exemple en peignant à l’acrylique en surimposition sur certains tissus riches en motifs. Son travail allie avec bonheur le savoir-faire de l’artisan et la créativité de l’artiste.

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Carole Dureau is a decorative painter by trade, specializing in trompe l’oeil since 2009 and has perfectly mastered the techniques of her art. She has also worked in a furniture renovation workshop and creates paintings to order and portraits on fabric. For some years she has been teaching the profession of decorative painting and is qualified to award diplomas. She paints pictures in which realism mixes with graphics, for example by painting with acrylics on richly patterned fabrics. Her work skilfully combines the know-how of the craftsman and the creativity of the artist. In her studio in Fontès, Hérault, Martha experiments with sculpture using various natural and recycled materials: fabric, paper, cardboard, cellulose, clay. Her favourite themes are nature, the environment and human consciousness. She considers art a way to pursue personal development and well-being. Her vision is nourished by her experiences, her travels, her impressions and her encounters.

Martha Arango was born in Mexico. After studying at the School of Fine Arts in Mexico City, she explored ceramics and indigenous pottery in Central America. She then moved to Europe and worked in Berlin for five years before settling in the south of France. Recently she has created a paste based on cellulose wadding, whose modelling is reminiscent of working with clay and which, when dry, becomes a solid material with the same consistency as terracotta.

Publié dans arts plastiques, peinture

Tatiana Rosenblat et Stéphane Peltier

Tatiana Rosenblat,  après les Beaux Arts, a poursuivi sa formation au Conservatoire des Ocres de Roussillon et au Museu Moli de paperer de Capellades en Espagne, centre de référence et de transmission des techniques traditionnelles liées au papier.

Voici plus de vingt ans qu’elle travaille des pâtes à papier qu’elle fabrique elle-même à partir de textile recyclé, de lin ou de coton. Elle puise son inspiration dans la nature. Le bois, la terre, la pierre stimulent son imagination.

L’urgence des enjeux environnementaux l’interpellent : « plus que jamais nous sommes liés à tout ce qui nous entoure. C’est dans cet état d’esprit que j’ai conçu cette série « Imbriquée »,  à la recherche d’un équilibre entre la réalité et l’illusion, entre le papier et le métal,  entre plusieurs perceptions, puisque certaines pièces peuvent  se présenter de différentes façons et même s’affranchir des notions dites picturales ou sculpturales ».

Tatiana est installée à Capestang. Son atelier se veut un lieu de « monstration », d’initiation et de stages ouvert aux jeunes générations auxquelles elle aime transmettre son goût pour le recyclage créatif.

Atelier : dans le cadre de l’exposition, Tatiana proposera deux ateliers d’initiation à la fabrication du papier le dimanche 20 octobre de 10h30 à 12h et de 15h à 16h30 (si conditions météo favorables).

Tarif :10 euros. réservation conseillée

Stéphane Peltier a suivi un cursus universitaire consacré aux arts plastiques couronné par un doctorat consacré à l’esthétique et aux sciences de l’art. Parallèlement il pratique la peinture, la vidéo et le cinéma expérimental. Il vit et travaille à Auch. Voici comment il décrit son travail actuel :

« Il m’a fallu un certain temps (une trentaine d’années) pour comprendre que ma peinture est portée par la recherche d’un lieu, d’une possibilité d’habiter le monde. Mais il faudrait parler plutôt d’invention d’un lieu. Car la mémoire est mon outil, ou s’entassent motifs et fragments de réalité, impressions et traces de vision associant un lieu, un moment, une image. Ma peinture est une forme d’anamnèse, la reconstruction d’un souvenir : une fiction.

Je travaille sur la série des « Boiseries », que je présente ici, depuis l’été 2017. Initiée par des études sur la saturation de l’espace et le poncif du fond végétal destiné à accueillir un portrait, le motif de la forêt est devenu le sujet principal. Le végétal prolifère, dans un traitement volontiers décoratif et artificiel.

Mais il ne s’agit pas de paysage ; il s’agit d’égarement, et d’enveloppement : comme on se perd en forêt. Forêts ou lisières qui relèvent aussi bien de l’artifice du papier peint, accueillent le regard, et l’inquiètent. Une fausse nature, ambiguë, quelque part entre les tropiques rêvés Paul et Virginie et l’inquiétude de nos peurs d’enfants, celles du Petit Poucet.

Mémoire personnelle de voyages anciens peut-être, d’îles, de forêts primaires et tentative en peinture de réinventer ce lieu. Il s’agit de séduction. Lieu proche, mais frontal et inaccessible ; impénétrable et inhabitable, comme semble le dire la présence étrange et extérieure de ces figures plaquées, improbables dryades, comme en exil ».

 

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Tatiana Rosenblat, after art school, continued her training at the Conservatoire des Ocres de Roussillon and at the Museu Moli de Paperer de Capellades in Spain, the main centre of information and teaching of traditional techniques for working with paper.

She’s now been working with paper pastes for 20 years, which she makes from recycled textiles, mainly linen and cotton.  She draws her inspiration from nature: wood, earth and stone all stimulate her imagination.

Urgent environmental issues also challenge her: “More than ever we are linked to everything around us.  It’s from this perspective that I conceived this series of sculptures which I have called Imbriqu­ée  (Intertwined), looking for a balance between reality and illusion and between paper and metal, between various perceptions because some pieces can present themselves in different ways and even break free from ideas of picture or sculpture.”

Tatiana lives in Capestang and her workshop is a place where she initiates and trains the young generation whom she wants to influence to share her enthusiasm for creative recycling.

Workshop : as part of the exhibition, Tatiana is offering 2 workshops to introduce you to making paper.Sunday 20th October 10.30-12 and 15.00 – 16.30 (weather permitting).

Cost: 10 euros, reservation advised.

St­éphane Peltier followed a path at University dedicated to art followed by a doctorate in aesthetics and the science of art.  At the same time, he was painting and making experimental video and film.  He now lives and works in Auch and this is how he describes his current work: “I needed some considerable time (around thirty years) to grasp that my painting is inspired by researching a place.  But really, I should speak of inventing a place because memories are my tools: motifs, fragments of reality, impressions, glimpses of visions associated with a place, a moment, an image.  My painting is a kind of anti-amnesia, the reconstruction of a memory: a fiction.

I’ve been working since 2017 on the series Boiseries (Woodwork) which I am showing in this exhibition.  Starting with studies for completely filling a space and with the image of a background of greenery to form the basis for placing a portrait, the motif of the forest itself became the principle subject.  Vegetation proliferated, with a treatment deliberately decorative and artificial.  But it wasn’t a landscape, it was a wildness and becoming enshrouded in it – as if one were lost in the forest.”