Publié dans aquarelle, sculpture

Julien Bonami et Malcolm Croft

Malcolm Croft est désormais bien connu des habitués du Coin d’Art, en particulier pour ses aquarelles. Talentueux photographe londonien, il a été distingué comme Photographe de Presse de l’année en 1997. Un grave accident de la route a mis fin à sa carrière et il s’est alors consacré corps et âme à la peinture. Selon lui, par le regard, le travail du peintre n’est pas si éloigné de celui du photographe. Il a développé un style très personnel, accentuant les sertis et utilisant des couleurs vives. Sa participation à de nombreuses expositions collectives et en solo lui a valu d’être salué par la presse et la télévision. 

Malcolm vit en France, dans le Minervois. Les paysages et la lumière de cette région le fascinent. Il revient au Coin d’Art avec une nouvelle exposition pour nous présenter ses aquarelles.

Julien Bonami est un sculpteur qui reste très discret sur sa biographie et sur sa démarche artistique. Originaire de La Rochelle, il est aujourd’hui installé dans le Minervois. Ses thèmes de prédilection sont le corps humain et le monde animal. Il aime changer de technique d’expression (acier, cuivre, céramique) afin de cerner au mieux les positions, les attitudes et les expressions des sujets à traiter. Il revient au Coin d’Art présenter ses nouvelles œuvres en béton.

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Malcolm Croft is now well known to Coin d’Art regulars, particularly for his watercolours. This talented London photographer was named Press Photographer of the Year in 1997. A serious road accident put an end to that career and he devoted himself to painting. He believes that the work of a painter is not so far removed from that of a photographer. He has developed a very personal style, accentuating outlines and using bright colours. His participation in numerous group and solo exhibitions has earned him acclaim from the press and television.

Malcolm is based in the Minervois region of France and he is fascinated by the landscapes and light of this region.

Julien Bonami is a sculptor who is very discreet about his biography and artistic approach. Originally from La Rochelle, he now lives in the Minervois. His favourite subjects are the human body and the animal world. He likes to change the technique of expression (steel, copper, ceramics) in order to best capture the positions, attitudes and expressions of his subjects.

He returns to the Coin d’Art to present his new works which are made of concrete.

Publié dans peinture, sculpture

Sabine Canton et Jean-Louis Touzan

Sabine Canton est sculpteur dans l’âme. Autodidacte, elle a très jeune sculpté la pierre tendre et modelé des personnages de bande dessinée en argile. Ses expériences en fonderie, en plasturgie ainsi qu’en carrosserie automobile lui font découvrir d’autres matières telles que la cire perdue, les plastiques, la résine et la fibre de verre. Disqueuse, meuleuse, ponceuse, sableuse et diverses machines-outils complètent sa panoplie pour lui permettre de donner forme à la matière. Elle tire son inspiration de la nature, des animaux et notamment du monde marin qui a une place particulière dans son univers esthétique.

Jean-Louis Touzan est un peintre authentique, mais quelque peu embarrassé lorsqu’on lui demande de définir sa peinture. Nicolas de Staël et Bonnard sont les deux peintres dont il revendique l’influence. Voici comment il décrit son parcours : « Années 1980, Après des études de psychologie et d’histoire de l’art, je plonge corps et âme dans la peinture. De cette aventure il me reste des tableaux remarqués mais invendus. L’expérience durera suffisamment pour éprouver la détresse du peintre infortuné. A contrecœur je décide de ranger les pinceaux et rechercher une situation plus stable ». « En 2005, près de 20 ans plus tard, ayant trouvé vie de famille, confort et sérénité, je reprends les pinceaux et délaisse l’huile pour l’acrylique. Aujourd’hui, à la retraite et soulagé des contingences matérielles, la peinture envahit ma maison et mes loisirs… ».

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Sabine Canton is a sculptor at heart. Self-taught, she began sculpting soft stone at an early age and modelling cartoon characters in clay. Her experience in foundry, plastic processing and car bodywork led her to discover other materials such as lost wax, plastics, resin and fiberglass. Grinders, sanders, sandblasters and various machine tools complete her toolbox, enabling her to shape her materials. She draws her inspiration from nature, animals and, in particular, the marine world, which has a special place in her aesthetic universe.

Jean-Louis Touzan is an accomplished painter, but he is always diffident when asked to define his painting. Nicolas de Staël and Bonnard are the two painters whose influence he claims. Here’s how he describes his career: « In the 1980s, after studying psychology and art history, I plunged body and soul into painting. The adventure left me with several paintings that were well received but unsold. The experience lasted long enough for me to feel the distress of the unfortunate painter. Reluctantly, I decided to put away the brushes and look for a more stable situation. » « In 2005, almost 20 years later, having found family life, comfort and serenity, I took up my brushes again, abandoning oils for acrylics. Today, in retirement and relieved of any material worries, painting invades my home and my leisure time… ».

Publié dans peinture

Pascale Landais et François Audemar

   Pascale Landais est diplômée de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris. Voici en quelques mots ce que la peinture lui inspire :

« Peindre est une expérience poétique. Comme la terre, les fleurs et les fruits, comme tout ce que l’on contemple de vivant, comme toute forme de représentation, la peinture est une invitation. Quelle direction prendre ? La peinture est un chaos, une matière brute qui absorbe le sujet. Les choses surgissent, comme « éruptées » de la matière. »

  François Audemar, artiste plasticien diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen enseigne le dessin depuis une vingtaine d’années.  Voici la recette de la démarche artistique de toute une vie : 

« Peindre et dessiner durant la moitié de sa vie afin d’accumuler suffisamment de matière première. Un beau jour, désarticuler, écarteler, désunir les éléments. Mélanger le tout. A feu doux, recoller les morceaux à l’aide du pinceau ou du crayon. Vous devriez ainsi atteindre une jolie surréalité, une hypothétique vérité.  Porter à ébullition en y ajoutant les doses nécessaires de talent et d’irrévérence. Déguster chaud. Rester froid. »

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Pascale Landais is a graduate of the Ecole Nationale des Beaux-Arts in Paris. In a few words, here’s how painting inspires her:

“Painting is a poetic experience. Like the earth, flowers and fruit, like all living things we contemplate, like all forms of representation, painting is an invitation. Which direction to take? Painting is chaos, raw matter that absorbs the subject. Things emerge, as if ‘erupted’ from matter.”

François Audemar, a visual artist and graduate of the Ecole des Beaux-Arts de Rouen, has been teaching drawing for some twenty years.  Here’s the recipe for his lifelong artistic approach: 

Paint and draw for half your life to accumulate enough raw material. One fine day, disarticulate, pull apart, untangle the elements. Mix them all together. Over low heat, glue the pieces back together with a brush or pencil. In this way, you should achieve a lovely “surreality”, a hypothetical truth.  Bring to the boil, adding the necessary doses of talent and irreverence. Enjoy hot. Stay cool. »

Vernissage en images

Images

Publié dans céramique, gravure, peinture

Expo N.Deligny, S.Berman, C. Amaouche

Nicole Deligny a découvert le travail de la terre il y a une vingtaine d’années. Intéressée par les divers modes de cuisson, elle est séduite le raku et en particulier le raku nu, technique à laquelle elle se consacre désormais exclusivement dans son atelier de Castanet Tolosan. Elle aime aussi transmettre son savoir-faire au cours de stages de cuisson raku.

Voici ce qu’elle dit au sujet du sens qu’elle donne à ce qu’elle fait : « mon but est d’aller toujours plus loin dans la recherche du travail de la matière et des émaux dans cette volonté d’un rendu unique en privilégiant des formes simples et sobres, avec cette tentation de rechercher la domestication utopique de l’aléa ».

Sylvie Berman, après des études d’arts plastiques à l’atelier Met de Penninghen et à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Paris, travaille dans son atelier de Palaja à l’orée des Corbières et aussi « sur le motif » dans la campagne environnante.

Elle affectionne le pastel sec pour capter les mouvements de feuillages, d’herbes, d’eau : « J’aime être au plus près des végétaux, à hauteur d’enfant, chercher la géométrie hasardeuse des entrecroisements d’herbes, des lumières sur les feuillages, attirer l’œil du spectateur vers cette beauté discrète et fascinante. Le fusain et la pierre noire sont ici un exercice de sobriété, où je renonce un instant aux chatoiements du pastel, pour mieux y retourner ensuite ».

Claude Amaouche a exercé et enseigné dans le domaine des Art du Verre (vitrail, décor sur verre), en poursuivant parallèlement un travail de peintre, de dessinateur et de graveur. Il est né à Paris, et vit en Ariège.

Voici comment il se présente :  « Il est toujours difficile de définir, expliquer, ce que l’on fait. Par contre lorsque je travaille, je sais très bien ce que je ne veux pas faire. Mon travail n’est que le résultat de ce que j’essaie de ne pas faire. Ce que je ne veux pas : que mes images racontent des histoires, qu’une chose soit seulement ce qui la nomme, donner plus d’importance à un sujet qu’à
un autre, privilégier l’intellect sur le sensible, savoir pourquoi je fais ce que je fais ».

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Nicole Deligny discovered working with clay around twenty years ago. She was interested in the various firing methods and fell in love with raku particularly bare raku, a technique which she now devotes herself exclusively to in her workshop in Castanet Tolosan. She also likes to pass on her expertise by running raku firing courses.

Sylvie Berman, who studied art at the Met de Penninghen studio and at the Ecole Nationale des Arts Décoratifs in Paris, works from her studio in Palaja, on the edge of the Corbières hills, as well as ‘on location’ in the surrounding countryside.   She likes to use dry pastel to capture the movement of foliage, grass and water.

Claude Amaouche has practised and taught in the field of glass art (stained glass, glass decoration), while at the same time working as a painter, draughtsman and engraver. He was born in Paris and lives in the Ariège.  He says, « It’s always difficult to define and explain what I do. On the other hand, when I am working, I know very well what I don’t want to do.  I don’t want my images to tell stories, I don’t want something to be just what it is called”.